Pendant des siècles, avec le métropolite copte qui était envoyé d'Égypte, l'empereur était responsable de l'Église orthodoxe d'Éthiopie. L'Église possédait alors près d’un tiers des terres et de nombreux bâtiments.
La Révolution de 1974 a tout balayé irrémédiablement, entraînant saccages, pillages et destructions. Tout a été nationalisé par le comité révolutionnaire, dirigé par Mengistu après 1977. La terre, les biens, les écoles – y compris les écoles catholiques – se sont vus transformés en biens d'État.
Même si plusieurs de ses propriétés et de ses écoles sont revenues à l'Église, tout est désormais différent. L'Église appauvrie, tout comme le pays, se remet aussi difficilement de la fermeture pendant dix-sept ans (jusqu’en 1991) des séminaires et du délabrement des bâtiments d’Église.
* Chapitre tiré du site « Chrétiens Orientaux – Foi, Espérance et Traditions », émission des Églises orientales présentes en France, produite par Thomas Wallut.